mercredi 10 septembre 2008

La ville est devenue un paysage d'encre
Un mot adossé à la mer

Vous l'écrivez en marchant

La rose des vents s'effeuille là-bas
Tout au bout du quai

Vous lancez vos poèmes au vent
Comme de grands oiseaux
Vous rendez au ciel sa grâce

Vous lancez vos poèmes à la mer
Poudre aux yeux des sirènes

Vous entendez la ville respirer dans votre dos
Le clapotis des mots sur le grain du papier


Triste à l' Est

Tristesse

Trieste