Et tu traças la nuit
Dans les sables d'Afrique
Dans la mouvance des corps 
Le désert avançait
 
Les enfants succombaient
Sous les figuiers en cendres
Et de leurs corps en fleurs 
S'élevait le chant d'aube
 
Au loin
Sur l'arête des vents
Dansait une nomade
 
La mer hallucinée
Ondoyait dans ses yeux.
