mardi 1 juillet 2008

Les loups faisaient trembler la nuit et ses emblèmes
Une ombre de Cerbère sur le grand cadrant d'or
Et l’histoire reprenait son souffle millénaire
On ne sait d’où ils descendaient
Les loups repus du temps de l’enfance
Les loups de légende
Avec leur œil ancestral où veille la forêt
Mais la ronde enfantine se brisait net
Et chacun à son tour nous nous laissions dévorer par l’histoire
Par la montagne, par la forêt, par l’obscurité et le langage
Le temps de caresser notre loup
Une vie tout entière nous dévorait.


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